La Bible du crime (NON FICTION) (French Edition) (38 page)

BOOK: La Bible du crime (NON FICTION) (French Edition)
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15 septembre
1440

Arrestation de Gilles de Rais.

C
ompagnon d’armes de Jeanne d’Arc et maréchal de France, Gilles de Rais est pendu et brûlé, après avoir été accusé du meurtre de trois cents enfants.

16 septembre
2014

Le véritable Jack l’Éventreur aurait été « définitivement » identifié grâce à l’ADN.

R
ussell Edwards, le propriétaire d’une boutique de souvenirs sur Jack l’Éventreur dans l’East End, affirme dans un article – qu’il a lui-même signé – avoir identifié de manière « définitive » l’auteur des crimes de Whitechapel en la personne d’Aaron Kosminski, grâce à l’analyse d’un châle retrouvé près du cadavre de Catharine Eddowes, l’une des victimes de Jack l’Éventreur un siècle plus tôt. Ce tissu, qui n’est pas vraiment un châle puisqu’il mesure deux mètres cinquante de long, s’apparente plutôt à un chemin de table assez luxueux que l’on n’imagine pas en la possession d’une personne aussi miséreuse que Catharine Eddowes. Il présenterait des taches de sang et de sperme. L’objet aurait été découvert par l’agent de police Amos Simpson sur la scène du meurtre d’Eddowes, qui l’aurait gardé en souvenir. Pendant cent vingt-six ans, il n’aurait jamais été lavé, pour être conservé encadré dans la maison de famille des Simpson. Russell Edwards s’est procuré une partie de ce tissu lors d’une vente aux enchères en 2007, à Bury St. Edmunds, dans le Suffolk. Le test mitochondrial, effectué par un ami d’Edwards, le Dr Jari Louhelainen, serait compatible avec l’ADN des descendants de Catharine Eddowes et d’Aaron Kosminski.

 

Cette découverte ressemble beaucoup aux résultats avancés par Patricia Cornwell en 2002, qui compare l’ADN du peintre Walter Sickert à celui des lettres signées « Jack the Ripper » – dont rien ne prouve qu’elles ont été écrites par le tueur en série. Cette annonce est faite par Russell Edwards lui-même, quelques jours avant la parution de son ouvrage
Naming Jack the Ripper
. Aucune publication scientifique des protocoles ne vient appuyer sa thèse et l’on ignore, par exemple, si des tests à l’aveugle ont été pratiqués. Le découvreur de l’ADN, sir Alec Jeffreys en personne, émet les plus sérieux doutes quant à cette analyse. Dans un article du
Daily Star
, en date du 14 septembre 2014, l’ancien policier et « ripperologue » Trevor Marriott affirme que les
résultats ADN ne sont pas primaires mais secondaires, et qu’ils pourraient correspondre à 400 000 autres personnes au moins ayant vécu en 1888 : Sotheby’s, la plus célèbre entreprise de ventes aux enchères d’œuvres d’art au monde, a fait des tests sur ce tissu qui date de l’époque Edwardienne et non pas Victorienne, ce qui place sa fabrication en 1900, douze ans après les meurtres de Whitechapel. Sans compter qu’il est passé entre les mains d’innombrables personnes, avec tous les risques de contamination que l’on imagine.

 

Comme toujours dans ce type de d’affaires médiatisées, les fantasmes prennent le pas sur la réalité. Il est donc nécessaire d’examiner les faits. Ce long morceau de tissu ne figure pas dans la liste officielle des vingt-huit objets et vêtements de Catharine Eddowes, lorsque son corps est découvert le 30 septembre 1888. Et ce même « châle » a déjà été soumis à des tests ADN en 2006 et 2013 par des laboratoires officiels de police technique et scientifique pour les besoins de deux documentaires,
Jack the Ripper : The First Serial Killer
et
Jack the Ripper : Prime Suspect
, sans que les résultats n’aient été jugés concluants.

Finalement, quelques semaines plus tard, le Dr Jari Louhelainen reconnaîtra s’être trompé dans son analyse ADN
2
.

17 septembre
1922

Découverte des cadavres du révérend Edward Hall et de sa maîtresse Eleanor Mills dans les bois de New Brunswick, dans le New Jersey.

A
utour des corps, des lettres d’amour d’Eleanor Mills à son amant ont été éparpillées un peu partout. Quatre ans après les faits, une ancienne domestique des Hall affirme que c’est Madame Hall et ses deux frères William et Henry Stevens qui
ont abattu le couple illégitime car le révérend souhaitait divorcer. Une fermière témoigne qu’elle a reconnu ces trois personnes près de la scène de crime, mais les preuves matérielles ne sont pas suffisantes pour faire condamner les trois accusés lors d’un procès à rebondissements.

18 septembre
1953

Pendaison à Manchester de l’empoisonneuse Louisa Merrifield.

E
mployée comme domestique, Louisa Merrifield est condamnée pour escroquerie, avant de se faire engager chez Sarah Ann Ricketts, le 12 mars 1953. Elle en devient l’héritière par testament le 9 avril
,
ayant gagné sa confiance en un temps record – moins d’un mois. Cinq jours plus tard, Sarah Ricketts décède d’un empoisonnement au phosphore. Lors de son procès, le mari de Louisa, Alfred Littlefield, est accusé de complicité avant d’être acquitté. Après la pendaison de son épouse, il hérite de la moitié des biens de Sarah Ricketts. Il décède en 1962 à l’âge de 80 ans.

19 septembre
1980

Veronique Compton tente d’assassiner une jeune femme pour innocenter son « fiancé » tueur en série, l’un des « Hillside Stranglers ».

K
enneth Bianchi et son cousin Angelo Buono se déguisent en policiers pour violer et étrangler douze jeunes femmes à Los Angeles et Bellingham en 1977 et 1978. Ils sont surnommés « The Hillside Stranglers », car ils abandonnent les corps de leurs victimes au pied des collines de Los Angeles. Bianchi est également suspecté d’avoir commis les « Alphabet Murders » (trois jeunes femmes tuées à Rochester). Il feint, sans succès, d’être victime de troubles de la personnalité multiple (un psychiatre et auteur, Ted Schwartz, tombera tout de même dans le panneau).

 

Âgée de 24 ans, Veronique Compton est une fan du serial killer Kenneth Bianchi, qu’elle veut épouser. Elle tente d’étrangler une certaine Kim Breed pour faire croire que son « fiancé » est innocent et qu’un
copycat killer
est à l’œuvre. On trouve en sa possession une fiole qui contient le sperme d’un autre homme qu’elle voulait verser sur le corps de Kim Breed. Elle est condamnée à la prison à perpétuité.

20 septembre
2009

Un Indien mise sa fille au jeu et perd.

P
rénommé Ismail, un joueur indien a donné en gage sa fille de 18 ans à Mustafa, un autre joueur, après avoir perdu à une partie de cartes. Il avait précédemment perdu tout son argent. Le dénommé Mustafa est parti avec la fille qui protestait. Le conseil de village où habite Ismail a prévenu la police qui a lancé une enquête pour retrouver l’adolescente. Plusieurs personnes de la famille d’Ismail ont indiqué qu’il jouait beaucoup, était alcoolique ; ils l’ont expulsé de leur domicile après cet « incident ».

21 septembre
1991

Le 21 septembre 1991, William Fyfe écope de vingt-cinq ans de prison pour les meurtres de cinq femmes dans la région de Montréal.

L
e tueur avouera ensuite l’assassinat de quatre autres victimes, confession qu’il échange contre son transfert dans une prison anglophone à Saskatoon. Il a, entre 1979 et 1999, violé et battu sauvagement la majorité de ses victimes avant de les tuer à coups de couteau. Né en 1955 à Toronto, William Fyfe est le tueur en série le plus prolifique de la province du Québec.

22 septembre
1904

Naissance de Joseph Valachi, le mafioso, qui rompt le traditionnel code de silence de la Cosa Nostra – l’omerta.

I
l débute sa carrière criminelle dans le gang des « Minutemen » à New York, car leurs membres sont capables d’exécuter leurs forfaits en un temps record. En 1930, Valachi intègre la mafia et travaille pour la famille de Lucky Luciano et de Vito Genovese. Arrêté pour trafic de drogue en 1960, il dévoile le fonctionnement interne de l’organisation auprès du FBI. Il meurt en prison d’un cancer en 1971. L’année suivante, Terence Young adapte son histoire au cinéma sous le titre de
Cosa Nostra 
; Charles Bronson y joue son rôle.

23 septembre
2008

Le tueur de masse finlandais Matti Juhani Saari, 22 ans, abat dix personnes avant de se suicider à l’école de Kauhajoki.

M
atti Saari, un étudiant en arts culinaires, est un admirateur inconditionnel d’Eric Harris, un des auteurs de la tuerie de Columbine. Vingt-quatre heures avant son passage à l’acte, il est questionné par la police car il a posté quatre vidéos sur YouTube où on le voit braquer son arme sur l’objectif, affirmant : « Vous serez le prochain à mourir ! » Sur la page de son profil, un message indique : « Toute l’existence est une guerre et la vie n’est que douleur. Et vous devez mener seul ce combat personnel. » Saari affirmait adorer le sexe, les armes à feu et la bière, ainsi que les jeux vidéo de massacre et les films d’horreur.

24 septembre
1938

Le serial killer Joe Ball se suicide en prison.

D
ans les années 1930 et jusqu’à son suicide en septembre 1938, ce propriétaire de l’auberge
The Sociable Inn
est connu pour deux spécialités : sa réserve d’alligators et les jolies serveuses qu’il a à son service. Au fil des ans, une douzaine d’entre elles disparaît sans laisser de traces. Selon un employé de Joe Ball, il les aurait tuées avant de jeter leurs cadavres dans la mare aux alligators. Ce cas inspira le film de Tobe Hooper,
Le Crocodile de la mort
(1976) avec Neville Brand et Mel Ferrer.

25 septembre
1946

La bande de Pierre Loutrel, dit « Pierrot le Fou », est cernée dans un bar de Saint-Maur.

P
etit délinquant dès l’âge de 17 ans, Pierre Loutrel est emprisonné pour la première fois deux ans plus tard. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il œuvre pour la Gestapo de la rue Lauriston. Sentant le vent tourner, il « s’engage » dans les FFI. Blanchi à la Libération, il continue sa vie de malfaiteur à la tête d’une bande qui n’hésite pas à tuer lors de plusieurs braquages. Son gang est encerclé par la police à Saint-Maur, mais « Pierrot le Fou » parvient à s’enfuir dans la nuit en forçant les barrages. On le retrouve, grièvement blessé, un matin de 1948, sur un trottoir de la rue Lourmel, à Paris. Il décède peu de temps après.

26 septembre
1969

Disparition de John McCabe, 15 ans, à Lowell, dans le Massachusetts. Une affaire non résolue, vieille de quarante et un ans, qui se terminera avec l’arrestation des trois tueurs.

W
alter Shelley, Michael Ferreira et Edward Brown, trois hommes âgés de 57 à 60 ans, sont arrêtés et inculpés à Lowell en 2010 pour le meurtre d’un adolescent commis il y a plus de quarante ans. Le cadavre de John Joseph McCabe a en effet été découvert ligoté dans un parking de la ville en septembre 1969. Le garçon de 15 ans a été enlevé après une soirée par trois autres jeunes gens. John Joseph McCabe est mort asphyxié en tentant de défaire ses liens. L’un des trois meurtriers, jaloux de voir John McCabe parler à sa petite amie, avait demandé à deux camarades de l’aider pour donner une leçon à l’adolescent. Par la suite, les trois hommes avaient conclu un pacte de silence, se jurant de ne jamais révéler cette affaire.

27 septembre
1969

Le « Zodiaque » commet deux nouveaux crimes.

C
e tueur inconnu est responsable de quarante-trois meurtres entre 1966 et 1978 dans la région de San Francisco. Il entretient une longue correspondance avec la police et les médias, de juillet 1969 à avril 1978, marquée par d’innombrables indices sous forme de textes cryptés et de références occultes. L’assassin que poursuit Clint Eastwood dans le premier
Inspecteur Harry
est librement inspiré du « Zodiac Killer ».

28 septembre
1950

Naissance d’Eli Stutzman, reconnu coupable du meurtre d’un garçon de 10 ans à Chester, dans le Nebraska, le jour de Noël 1985.

E
li Stutzman est très fortement suspecté d’au moins quatre autres assassinats. Malade du sida, il s’est converti au christianisme, comme tant d’autres serial killers emprisonnés.

29 septembre
2003

Premier assassinat du tueur coréen Yoo Young-chul à Séoul.

L
e dimanche 18 juillet 2004, la police de Séoul annonce la capture d’un serial killer qui se dit responsable de vingt-six meurtres depuis septembre 2003 – vingt et un corps seulement ont été retrouvés. Yoo Young-chul reconnaît les assassinats et indique l’endroit où les corps, découpés en morceaux, sont enterrés, dans une région montagneuse près de l’université de Yonsei, à Séoul. Yoo, 33 ans, a agi de manière préméditée, par haine de la société et des nantis. Il est arrêté une première fois le 15 juillet 2004 pour avoir violemment frappé une prostituée, mais il parvient à s’enfuir pendant son interrogatoire. Capturé à nouveau vingt-quatre heures plus tard à la station de métro Yongdungpo, il avoue les meurtres. Au moment de son arrestation, Yoo détenait une fausse carte de police et des menottes, des objets qui lui avaient servi pour commettre ses crimes.

 

Les assassinats débutent le 29 septembre 2003 par un double crime, celui d’un riche couple dans le quartier de Sinsa-dong, au sud de Séoul. Le 9 octobre, c’est au tour de trois membres d’une même famille de périr à Chongno-gu. En novembre, Yoo tue un homme de 71 ans à Kangnam-gu avant d’aller dans le quartier de Hyewadong où il assassine une riche propriétaire de 87 ans, ainsi que son employée de maison. Il met le feu à la demeure pour
effacer les indices. La plupart des crimes sont commis à l’heure du déjeuner ou dans l’après-midi, explique Yoo, « car les personnes âgées ne travaillent pas et les jeunes sont au travail ».

Issu d’une famille pauvre, Yoo a 14 ans quand il perd son père, d’une crise d’épilepsie. Souffrant de troubles psychiatriques, il est persuadé qu’il mourra jeune. Il est brièvement hospitalisé vers le milieu des années 1990. Yoo envisage de tuer son ex-femme, masseuse dans un centre de relaxation pour hommes, qu’il a épousée en 1991 et dont il a divorcé lors d’un premier séjour en prison. Mais il renonce à son projet par égard pour son fils de 11 ans. Après s’être d’abord attaqué à des personnes fortunées, il choisit pour proies des prostituées, qu’il commence à tuer en mars 2004.

Depuis son premier séjour en prison, à l’âge de 18 ans, Yoo est resté onze ans derrière les barreaux pour des agressions, des cambriolages, des escroqueries et bien d’autres délits. La police a pu l’identifier grâce à des empreintes de pied sur une des scènes de crime, ainsi que par plusieurs bandes vidéo enregistrées par des caméras de surveillance. À l’une de ses libérations de prison en juin 2003, Yoo demande en mariage une hôtesse de bar en novembre de la même année, mais la jeune femme repousse son offre à cause de son casier judiciaire, ce qui le rend furieux. Pour commettre ses assassinats, Yoo se sert d’une scie, de couteaux, de marteaux, de haches et de ciseaux. Diagnostiqué comme légèrement épileptique et souffrant de schizophrénie, Yoo fait malgré tout preuve d’une grande maîtrise lors de ses crimes. Avant de s’attaquer à de riches personnes âgées, il prend soin d’observer longuement les lieux ainsi que les habitudes des propriétaires. Il note ainsi les différentes portes de sortie au cas où il y aurait un problème pour fuir au plus vite. Pour se faire admettre à l’intérieur des demeures, Yoo présente une fausse carte de police qu’il a lui-même fabriquée. Il a toujours fait en sorte de ne pas laisser d’indices. C’est pour cette raison, explique-t-il, qu’il ne vole aucun objet de valeur, pas plus qu’il ne viole les victimes. Comme il est sans emploi, Yoo patrouille les quartiers chauds de Séoul pour racketter les prostituées et leurs maquereaux. Le jour même de l’arrestation de Yoo, deux fan-clubs du tueur en série ont fait leur apparition sur les portails d’accès Daum et Naver – l’un des clubs se vantant de compter déjà deux
cent quarante membres. Le site propose à ses membres de trouver un surnom adéquat au serial killer de Séoul. Depuis, l’accès à ces deux fan-clubs a été bloqué.

 

Yoo Young-chul habitait dans une unique pièce située au deuxième étage d’un immeuble de Nogosan-dong, dans le district de Mapo-gu, à Séoul. Tout y est d’une grande propreté, les vêtements sont rangés avec soin et on remarque une plante en pot ainsi qu’un aquarium. Parmi un grand nombre de cassettes VHS, trois DVD trônent proches de son PC :
Public Enemy
,
Very Bad Things
(1998) de Peter Berg et
Normal Life
, un film réalisé par John McNaughton, l’auteur du sulfureux
Henry : Portrait of a Serial Killer
.
Public Enemy
est un film de Hong Kong dans lequel un policier traque un serial killer. On y voit le tueur rentrer chez lui et y massacrer ses parents. Plusieurs séquences montrent le serial killer fictif cibler des personnes nanties et âgées. À l’image des proies de Yoo. Dans la comédie noire
Very Bad Things
, le corps d’une prostituée est démembré à la tronçonneuse. Dans la réalité, Yoo découpe à la scie les cadavres des femmes qu’il fait venir chez lui. Sur son lit, on distingue un énorme album photo noir qui contient d’innombrables coupures de presse sur des meubles, des ordinateurs et des voitures de luxe, le tout avec des commentaires écrits dans la marge. À leur lecture, on se rend compte que Yoo est obsédé par l’idée d’emmener son fils de 11 ans en vacances sur l’île de Jeju – le prix du voyage y est même inscrit. Un peu plus loin, des pages couvertes de dessins dévoilent ses obsessions : on y voit des chanteuses, des actrices ou de simples femmes, entièrement dévêtues.

 

Le 14 août 2004, « Yoo reconnaît avoir mangé de la chair humaine à quatre reprises », déclare Lee Dong-ho, le procureur du District central de Séoul en charge de l’enquête. « Nous essayons de savoir s’il dit la vérité. Yoo n’a pas fait preuve du moindre remords lors des interrogatoires. Selon ses dires, il aurait mangé des organes pour se rafraîchir les idées et se clarifier l’esprit. » Il trouve l’inspiration de ses crimes pendant un séjour en prison en lisant un article de magazine sur le serial killer Jeong Du-yeong, à Busan. Jeong Du-yeong a assassiné ses victimes dans les régions
de Busan, Ulsan et dans le sud de la province de Gyeongsang de juin 1999 à avril 2000.

 

Le 14 décembre 2004, Yoo Young-chul, qui avait déclaré son intention de tuer plus de cent personnes s’il ne s’était pas fait prendre, est condamné à la peine de mort par un tribunal de Séoul. Jugé pour vingt et un assassinats, il a été reconnu coupable de vingt de ces crimes.

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