La Bible du crime (NON FICTION) (French Edition) (16 page)

BOOK: La Bible du crime (NON FICTION) (French Edition)
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25 mars
1989

Jeffrey Dahmer, le « Cannibale de Milwaukee », tue Anthony Sears.

L
e 25 mars 1989, Dahmer rencontre Anthony Lee Sears, un Noir de 25 ans, dans le club
La Cage aux Folles
. Sears, qui a connu quelques problèmes avec la loi, notamment pour vol à l’étalage et utilisation frauduleuse d’une carte de crédit, dirige maintenant un restaurant, mais aspire surtout à devenir mannequin. Il adore qu’on le prenne en photo et accepte la proposition financière de Dahmer, qui se prétend originaire de Chicago et en visite chez sa grand-mère. Celle-ci est absente pour quelques jours et Jeffrey sait qu’il peut prendre son temps. Les deux hommes font l’amour, avant l’enchaînement fatal : strangulation, fellation post-mortem, masturbation et éjaculation sur le cadavre, suivies du démembrement.

 

Cette fois-ci, il garde la tête qu’il plonge dans une bassine d’eau bouillante où il a ajouté un puissant détergent. Au bout de quelques heures, il nettoie le crâne de toute trace de chair, le laisse sécher avant de le peindre en gris, afin qu’il ressemble aux modèles en plastique vendus dans le commerce et destinés aux étudiants en médecine. La tête d’Anthony Sears sera retrouvée près de deux ans plus tard dans l’appartement de Dahmer :

« J’ai gardé la tête après l’avoir fait bouillir pour en enlever toute la chair ; de même pour sa queue-de-cheval et ses parties génitales. Au moment de mon arrestation, elles se trouvaient dans le petit
placard noir de mon appartement. Je l’avais trouvé tellement beau que le désir de le garder au moins en partie a été plus fort que le risque de me faire prendre. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à fantasmer sur l’idée de créer une sorte de temple et d’autel avec dix crânes alignés, pendant que de l’encens brûlerait en permanence des deux côtés. Je voulais acheter un fauteuil en cuir noir pour m’installer confortablement face à cet autel pour admirer ma “collection”. À la même époque, je regardais beaucoup
Le Retour du Jedi
. Plus tard, ce fut au tour de
L’Exorciste 3
. Surtout les passages qui tournent autour du personnage de l’Empereur et de Satan pour le second [en fait, il s’agit d’un détenu dans une cellule capitonnée]. Les deux sont des individus qui contrôlent les autres grâce à des pouvoirs magiques que j’espérais acquérir à mon tour grâce à ce “temple”. Je suis aussi fasciné par leur regard, ces yeux jaunes qui produisent un effet diabolique ; je me suis rendu chez un opticien pour acheter des lentilles de contact de cette couleur que j’ai portées à plusieurs reprises dans des clubs gays. Les passages de ces deux films me servaient principalement à me mettre dans l’ambiance avant de partir à la recherche de nouvelles victimes. Je suis d’ailleurs tout aussi corrompu et maléfique que les personnages de ces deux films
3
. »

26 mars
1916

Robert Stroud, le « Prisonnier d’Alcatraz », commet le meurtre qui lui vaut de passer cinquante-quatre années derrière les barreaux.

D
éjà condamné à douze années de prison pour l’assassinat en 1909 du client d’une prostituée dont il est le souteneur, Robert Stroud est considéré comme un détenu ultra violent dans la prison de Puget Sound. Lors de son incarcération,
il poignarde deux prisonniers. Transféré à Leavenworth, au Kansas, il tue cette fois-ci un gardien après une dispute. Condamné à la peine de mort, la sentence est commuée en perpétuité.

 

Robert Stroud se prend alors de passion pour les oiseaux ; il commence par recueillir trois moineaux, et élèvera plus de trois cents canaris dans sa cellule au fil des années. Il signe même deux ouvrages d’ornithologie. Son cas fait l’objet d’un film en 1962,
Le Prisonnier d’Alcatraz
de John Frankenheimer, où Burt Lancaster interprète le rôle de « L’homme aux oiseaux ». Stroud décède en 1963 à l’âge de 73 ans.

27 mars
2004

En Basse-Saxe, un adolescent âgé de 15 ans massacre ses grands-parents.

L
e 27 mars 2004 vers 20 heures, en Basse-Saxe, Markus, 15 ans, se faufile dans la maison de ses grands-parents, Henriette, 65 ans, qui souffre d’un léger handicap moteur, et Josef, 69 ans, avec la ferme intention de les tuer. « De les abattre de la façon la plus brutale qui soit », a estimé le juge lors du procès de l’adolescent qui s’est achevé le 17 septembre. Markus bat à mort son grand-père à l’aide d’une batte de base-ball en acier qu’il a confectionnée lui-même. Puis il étrangle sa grand-mère, qui regarde la télévision sur le canapé du salon, avec un câble. Henriette et Josef montrant encore des signes de vie, il les achève en les égorgeant à l’aide d’un couteau qu’il est allé chercher dans la cuisine.

 

Le jeune homme a été condamné à neuf ans de prison pour mineurs ; il encourait une peine maximale de dix ans. Le tribunal de Hildesheim n’a pas tenu compte du fait qu’il est atteint du syndrome d’hyperactivité de l’enfant. Markus a passé des aveux complets. Il avait deux complices, qui ne l’ont pas dénoncé alors qu’il annonçait qu’il partait commettre ce double meurtre. Il s’agit de sa petite amie, âgée de 18 ans, qui a écopé de deux ans avec sursis, et de son cousin de 17 ans qui a été condamné à un an avec sursis.

 

L’accusé a expliqué qu’il avait lu le journal intime de sa sœur Lena, 11 ans, qui s’y serait plainte d’avoir été victime d’un abus sexuel de la part de son grand-père. Celui-ci, un tyran, d’après l’avocat de la défense, faisait l’objet d’une enquête à ce propos depuis janvier 2004. Markus a ajouté qu’il avait décidé de tuer également sa grand-mère qui aurait assisté au viol sans réagir.

 

Le juge a reproché au jeune accusé d’avoir prémédité son acte, « brutal, terrifiant et repoussant ». Il a tout simplement « exécuté » ses grands-parents « sans leur laisser la moindre chance de s’en tirer ».

28 mars
1757

Exécution du régicide François-Régis Damiens.

C
harles-Henri Sanson est l’héritier de sept générations de bourreaux. En 1830, il publie les
Mémoires de Sanson
, qui sont en partie écrits par Honoré de Balzac. Il y recense une histoire des supplices et des exécutions, tout en vantant les mérites de la guillotine. Voici comment il évoque le sort réservé aux régicides : « Un des plus affreux supplices des temps anciens fut l’écartèlement. Tout d’abord, sous l’empereur Aurélien qui avait voulu, par des peines très sévères, rétablir la discipline dans les troupes romaines, le soldat qui avait commis le crime d’adultère avec la femme de son hôte était condamné à subir l’écartèlement par les branches d’arbre. À deux grosses branches que l’on
avait fait fléchir avec effort en les attirant à soi et qu’on avait soin de maintenir dans cette position avec des cordes, on attachait les pieds du soldat coupable ; ces branches, qu’on abandonnait ensuite à leur élasticité, se partageaient le corps de ce malheureux. Mais l’écartèlement le plus en usage, et qui subsista jusqu’en 1757 – Damiens fut le dernier régicide écartelé –, consistait à attacher le patient par les pieds et par les mains à quatre vigoureux chevaux qui tiraient en sens contraire jusqu’à ce que les membres fussent séparés du tronc. Presque toujours ce supplice horrible était réservé à ceux qui s’étaient rendus coupables du crime de lèse-majesté. Des heures de souffrance impossibles à décrire étaient endurées par le patient avant qu’il ne rendît le dernier soupir. Malgré ce raffinement de cruauté, l’écartèlement était précédé de plusieurs autres peines qui ne faisaient qu’ajouter à sa barbarie. En effet, le criminel, après avoir fait amende honorable et avoir subi la question ordinaire et extraordinaire, était conduit nu au supplice dans une charrette. Il était placé à plat sur le dos au milieu de l’échafaud – anciennement on disait “chaffault”, haut de deux pieds et demi à trois pieds, où il était attaché avec des chaînes, dont l’une lui entourait la poitrine et l’autre les cuisses ; on lui liait ensuite à la main droite l’arme dont il s’était servi, puis on la lui brûlait avec un feu de soufre. Ensuite, avec des tenailles, on lui arrachait des morceaux de chair aux cuisses, aux mamelles, aux bras et aux mollets ; puis on versait sur ces blessures une composition de cire, de soufre et de résine. Cela fait, on attachait une corde à chaque membre, aux jambes, depuis le genou jusqu’au pied, et aux bras, depuis l’épaule jusqu’au poignet ; le surplus de la corde s’attachait au palonnier de chaque cheval, qu’on faisait tirer d’abord par petites secousses, puis ensuite à toute force. Le plus souvent, malgré l’effort des quatre chevaux, les membres ne se séparaient pas : alors le bourreau faisait des entailles à chaque jointure, afin de hâter la fin du supplice. Chaque cheval entraînait un membre ; on réunissait ensuite sur un bûcher ces lambeaux sanglants, et on les brûlait. C’est de cette triste et cruelle façon qu’après Jean Chastel, qui, en 1595, avait blessé Henri IV d’un coup de couteau au visage, nous voyons périr Ravaillac et Damiens, ces deux régicides dont l’histoire a conservé la longue et cruelle agonie. »

29 mars
1981

Le « Trailside Killer » (« Le tueur des sentiers ») David Carpenter assassine l’étudiante Ella Hansen, en Californie.

L
e 20 août 1979, la police de San Francisco découvre le corps dénudé et violé d’Edda Kane, 44 ans, sur un chemin de randonnée du parc du mont Tamalpais ; elle a été exécutée à bout portant d’une balle dans la nuque alors qu’elle était agenouillée, peut-être pour supplier qu’on lui laisse la vie sauve. Cette femme athlétique est partie escalader le mont Tamalpais qui surplombe la baie de San Francisco. Inquiet de ne pas la voir revenir, son mari prévient les autorités. Les inspecteurs et les médias pensent immédiatement que le mystérieux « Zodiaque » a de nouveau fait parler de lui, après une année de silence. Ce tueur, toujours inconnu, est suspecté de quarante-trois meurtres entre 1966 et 1978 et entretient une correspondance avec la police et certains journaux, de juillet 1969 à avril 1978 ; les lettres contiennent nombre d’indices sous la forme de textes cryptés et de références occultes. Mais aucune lettre ni message téléphonique ne suit ce qui va rapidement devenir une nouvelle série de meurtres.

Le 7 mars 1980, c’est une jeune fille de 23 ans, Barbara Swartz, qui part en excursion dans le parc. Son cadavre est retrouvé le lendemain près d’un sentier étroit, à l’écart des chemins les plus fréquentés. Elle a été poignardée à de nombreuses reprises dans la poitrine ; elle aussi est agenouillée. Le 15 octobre 1980, Anne Alderson, 26 ans, fait son jogging au même endroit, pour ne plus jamais revenir. Elle est abattue de trois balles dans la tête, également à genoux devant son assassin.

Fin novembre, un véritable sentiment de panique envahit San Francisco et ses environs avec plusieurs découvertes macabres. Le 27, Shauna May, 25 ans, n’est pas au rendez-vous fixé par son petit ami, sur le parking du parc de Point Reyes, à quelques kilomètres au nord de San Francisco. Deux jours plus tard, des chercheurs trouvent son corps dans une tombe creusée à la hâte. À côté d’elle, le cadavre décomposé de Diana O’Connell, 22 ans, qui a disparu un mois auparavant lors d’une randonnée. Les deux femmes
ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Le même jour, ce 29 novembre 1980, c’est un jeune couple, Richard Stowers, 19 ans, et Cynthia Moreland, 18 ans, qui est découvert, tués tous deux selon un mode opératoire identique ; ils sont portés disparus depuis le mois de septembre.

Malgré des moyens considérables et le travail conjoint de dix juridictions policières différentes, l’enquête est dans une impasse totale. Les rares témoins qui indiquent avoir vu une ou plusieurs des victimes en compagnie d’un homme peu de temps avant les meurtres font des dépositions qui ne concordent absolument pas. Celui que les médias surnomment le « Trailside Killer » (« Le tueur des sentiers ») reste inconnu. En dernier recours, il est décidé de faire appel à la National Academy du FBI et à sa toute nouvelle unité de
profilers
. L’agent John Douglas est envoyé à San Francisco.

En examinant les lieux et les photos prises par les enquêteurs, Douglas se rend compte que les assassinats se sont tous déroulés dans des endroits isolés et très boisés, à plus d’un kilomètre des chemins les plus accessibles. Le tueur est donc un familier de ces parcs qu’il a traversés à pied. Devant une assemblée de plusieurs dizaines d’enquêteurs, l’agent du FBI va décrire en détail le tueur :

« À mon avis, ce n’est pas quelqu’un de sophistiqué, un charmeur ou un beau garçon. Les nombreux coups de couteau et les attaques éclairs effectuées par-derrière montrent que nous avons affaire à un individu asocial, un solitaire qui n’a pas confiance en lui. Il est incapable d’attirer les randonneurs par la ruse. Les victimes sont toutes en parfaite condition physique. L’attaque par surprise représente pour lui l’unique moyen de pouvoir les contrôler et les soumettre à ses désirs.

Ce ne sont pas les crimes d’un individu qui connaît ses victimes. Les sites sont à l’écart, protégés de la vue de témoins éventuels, ce qui implique qu’il a tout le temps nécessaire pour accomplir son rite macabre. Il n’y a pas de viol, à l’exception d’Edda Kane, il se contente de manipuler les corps après la mort ; la masturbation est probable, mais il n’y a pas de pénétration. Les victimes présentent une palette d’âges et de caractéristiques physiques différentes. On est très loin d’un serial killer sophistiqué comme Ted
Bundy qui se conforme à un seul type de victimes qui ont toutes la même tranche d’âge. Le “Trailside Killer” ne sélectionne pas ses proies, il est comme une araignée qui attend qu’une mouche vienne s’enferrer dans sa toile.

Cet homme possède déjà un lourd passé judiciaire et a fait de la prison pour viol, ou, plus probablement, pour des tentatives de viol, mais n’a pas commis d’assassinat avant cette série. Un facteur de stress peut avoir déclenché les meurtres : la naissance d’un enfant ou un divorce. C’est très certainement un Blanc, puisque toutes les victimes sont blanches, et que ce type de criminel outrepasse rarement les barrières raciales. Il est mécanicien ou travaille dans un emploi industriel. À cause de l’efficacité de ses crimes et du succès avec lequel il échappe aux recherches policières, je dirais qu’il a environ 35 ans. Son quotient intellectuel dépasse la normale. Et si l’on examine ses antécédents familiaux, il a dû faire preuve de cruauté envers les animaux et montrer des tendances affirmées à la pyromanie.

Autre chose encore, l’assassin a certainement un problème d’élocution. Il bégaye probablement. »

La salle remplie de policiers est stupéfaite devant une telle affirmation qui semble relever de la pure voyance. Çà et là, quelques ricanements moqueurs se font entendre et l’agent John Douglas sent qu’il a besoin d’expliquer plus en détail son profil psychologique. Le fait d’attaquer ses victimes par-derrière dans un lieu isolé peut indiquer qu’il souffre d’un handicap quelconque. Or aucun des nombreux randonneurs interrogés par les enquêteurs n’a repéré le moindre suspect présentant une anomalie physique. Douglas pense à un problème de bégaiement parce que c’est le genre d’infirmité qui gêne le meurtrier, tout en passant inaperçue. Malgré ces explications, les policiers restent sceptiques.

Le 29 mars 1981, le tueur frappe à nouveau, cette fois-ci dans le parc Henry Cowle, près de Santa Cruz. Il tend un piège aux randonneurs Stephen Haertle et Ellen Hansen en les menaçant d’une arme calibre.38. Il annonce à la jeune femme de 20 ans qu’il a l’intention de la violer. Comme elle refuse de se plier à ses désirs, il ouvre le feu et la tue. Son compagnon, grièvement blessé à la nuque, à l’œil et à une main, est laissé pour mort, mais il parvient à survivre et à décrire leur assaillant, un homme d’une cinquantaine
d’années, à moitié chauve et aux dents jaunes pourries. Plusieurs témoins aperçoivent une Fiat rouge sur les lieux, tandis que les expertises balistiques prouvent qu’il s’agit bien du « Trailside Killer ».

Malgré ces nouvelles pistes, l’assassin demeure introuvable. Mais le 1
er 
mai 1981, un habitant de San Jose informe les policiers que sa fiancée de 20 ans, Heather Scaggs, a disparu. Elle est partie s’acheter une voiture chez un collègue de travail, dans l’imprimerie où elle étudie, un certain David Carpenter. Il a même insisté pour qu’elle vienne seule. Les enquêteurs décident de questionner Carpenter et ils se rendent compte qu’il ressemble beaucoup à la description fournie par Stephen Haertle. Lorsqu’ils quittent le domicile de Carpenter, les policiers aperçoivent une Fiat rouge dans son garage. Et le suspect est atteint d’un fort bégaiement…

L’agent John Douglas, mis au courant des nouveaux développements de l’affaire, estime que David Carpenter est très certainement le « Tueur des sentiers » qui écume les environs de San Francisco. Son casier judiciaire est éloquent : en 1961, à l’âge de 33 ans, Carpenter a attaqué une femme à coups de marteau. Cet acte criminel s’est produit suite à la naissance non désirée d’un enfant d’un mariage qui bat de l’aile. Condamné à 14 ans de prison, il est relâché fin 1970. À peine rendu à la vie civile, il prend une peine de 7 ans pour vol et kidnapping. Juste avant d’être transféré au pénitencier, il s’évade en compagnie de quatre autres détenus, avant d’être capturé à nouveau. Après avoir purgé sa peine, David Carpenter est libéré sous conditionnelle en 1977. Son enfance est marquée par une mère dominatrice et un père qui le frappe. Il torture les animaux et allume des incendies dans le voisinage. Ses camarades de classe le persécutent en permanence à cause de son bégaiement.

David Carpenter est inculpé d’homicide au premier degré le 14 mai 1981 et, dix jours plus tard, on retrouve les restes de Heather Scaggs dans le parc de Big Basin Redwood, au nord de San Francisco. Stephen Haertle l’identifie formellement, mais aucune arme du crime n’est retrouvée, qu’il s’agisse du calibre.38 ou du.45 qui ont servi pour les différents meurtres. La police parvient à enregistrer les témoignages de deux malfaiteurs, l’un qui a vendu le.45 à Carpenter et l’autre qui a acheté le revolver calibre.38. Les
enquêteurs lient aussi l’assassinat d’Anna Menjivas, le 4 juin 1980, à la série de forfaits commis par le « Trailside Killer » car Anna Menjivas connaît Carpenter depuis très longtemps.

En avril 1984, un jury de Los Angeles condamne David Carpenter à la peine de mort pour deux des crimes et, le 10 mai 1988, un jury de San Diego confirme cette condamnation pour cinq homicides supplémentaires. Depuis, Carpenter attend son exécution dans le Couloir de la mort de la prison de San Quentin.

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