Read La Bible du crime (NON FICTION) (French Edition) Online
Authors: Stéphane Bourgoin
Disparition de Jane Longhurst, 31 ans, à Brighton.
G
raham Coutts, un musicien et vendeur à mi-temps de 35 ans, est tellement obsédé par ses penchants nécrophiles qu’il cache le cadavre d’une femme pendant cinq semaines, avant de tenter d’y mettre le feu. Jane Longhurst, professeur de musique à Brighton (Angleterre), a été étranglée avec ses propres bas par Coutts ; ce dernier garde le corps dans un box qu’il a loué. Des caméras de surveillance montrent Coutts qui emporte un énorme carton et se rend à neuf reprises dans le box, très certainement pour y profaner le corps de sa victime.
Le 14 mars 2003, Jane Longhurst disparaît de l’appartement qu’elle partage avec son compagnon, Malcolm Sentance. Violoniste,
elle vit avec lui depuis deux ans. Ce jour-là, elle téléphone à une collègue, Lisa Stephens, qui est enceinte de Graham Coutts, pour prendre de ses nouvelles. Cette dernière est absente et c’est Graham Coutts qui prend la communication. On ne revoit plus jamais Jane Longhurst après ce coup de fil. Coutts l’étrangle pour ensuite cacher son cadavre dans un endroit secret, avant de louer un box onze jours plus tard sous l’identité de Paul Kelly à la Yellow Storage Company. Les employés de la société remarquent une odeur très forte qui émane de l’unité de stockage et préviennent Paul Kelly, qui déplace le corps jusqu’à un champ, près de Pulborough, où il tente de le brûler, le 19 avril. Un automobiliste remarque des flammes dans les bois et prévient la police qui parvient à identifier le corps grâce à ses empreintes dentaires.
Lors de l’enquête qui suit, la police découvre que Coutts est un habitué de sites internet spécialisés dans la nécrophilie et la strangulation et qu’il a téléchargé plus de huit cents images pornographiques. Dans le box, les enquêteurs trouvent les vêtements de Jane Longhurst, son sac, son portable et d’autres objets personnels.
Pendant le procès, deux des ex-compagnes de Coutts, Nicola Stainthorpe et Sandra Gates, témoignent de la fascination de leur amant pour la strangulation pendant qu’elles font l’amour avec lui. Parfois, il leur serre tellement le cou qu’elles s’évanouissent. À plusieurs reprises, Coutts leur demande de « faire la morte ». Lorsqu’il parle de sa relation avec Sandra Gates, entre 1989 et 1996, Coutts reconnaît des actes de bondage. Quant à Nicola Stainthorpe, il indique qu’il l’asphyxie une centaine de fois environ pour obtenir des orgasmes plus violents. Le nécrophile reconnaît être un fétichiste : « Je suppose qu’on peut qualifier ça de fétichisme. J’ai une très forte attirance pour le cou des femmes. Cela doit faire vingt ans que je m’en suis rendu compte, je devais avoir 15 ans. J’ignore pourquoi. Le cou est une partie sexuelle du corps de la femme, une zone érogène qui est rendue plus sexy encore par les colliers ou le parfum. C’est la partie du corps qui sert au flirt. »
Après la condamnation à perpétuité de Graham Coutts, la mère de Jane Longhurst mène une campagne nationale pour tenter de faire interdire les sites pornographiques les plus violents de la Toile.
Le serial killer Arthur Shawcross tue Dorothy Blackburn, 27 ans, à Rochester, dans l’État de New York.
V
oici comment il évoque les circonstances de cet assassinat lors de ses aveux en date du 4 janvier 1990.
« — Tu te souviens de la première que tu as tuée ?
— Oui, dit Shawcross, c’était Dorothy Blackburn. Je l’ai rencontrée à Tent City, sur Lake ou Lyell Avenue. On s’est dirigés sur West Main Street, près des grands immeubles où je me suis garé dans un parking. Et nous avons commencé… elle me faisait une fellation et je sais pas ce qui lui a pris, mais elle m’a mordu.
— Elle t’a mordu le pénis ?
— Ouais. J’étais furieux et je l’ai étranglée.
— Il était quelle heure ?
— En fin d’après-midi. Vers les 6, 7 heures.
— Tu avais accepté de la payer pour le sexe ?
— Oui. Vingt dollars.
— Et c’était pour quoi ?
— Une fellation.
— Juste une fellation ?
— Oui.
— Elle était déshabillée ou pas ?
— Elle était complètement nue, et elle m’a dit qu’après la fellation on ferait l’amour. Je lui ai répondu qu’on en discuterait plus tard.
— C’est toi qui l’as déshabillée ?
— Non, c’est elle.
— Et pourquoi elle t’a mordu ?
— Je n’en sais rien.
— Où se trouvaient tes mains pendant qu’elle te suçait ?
— Une derrière sa tête et l’autre dans son dos.
— Elle a eu un problème pendant la fellation ou elle le faisait comme tu voulais ?
— J’avais toujours des difficultés à bander, mais sinon tout marchait bien.
— Comment as-tu fait pour l’étrangler ?
— Avec une main. Ma main droite.
— Et après ?
— J’ai roulé pendant un moment.
— Et qu’as-tu fait d’elle ?
— Elle était assise, morte, à côté de moi.
— Tu n’as pas cherché à la cacher ?
— Non. Je me suis dirigé vers Northampton Park et j’ai balancé son cadavre par-dessus le parapet du pont
1
. »
Shawcross décédera en prison le 10 novembre 2008, à l’âge de 63 ans.
Exécution en place publique des « Vampires de Téhéran », deux tueurs en série pédophiles.
E
n 2004, la police iranienne arrête deux hommes, Mohammad Bijeh et son complice présumé Ali Baghi, qui ont violé, torturé et assassiné jusqu’à vingt et un enfants, avant de se débarrasser de leurs cadavres. Les journaux parlent d’eux comme des « hyènes » ou des « vampires du désert de Téhéran », où ils sévissent, s’en prenant de préférence à de petits immigrés clandestins dont les parents hésitent à signaler leur disparition à la police.
Le journal
Hamvatan Salam
impute à Mohammad et son complice Ali huit meurtres d’enfants de 9 à 11 ans, le quotidien de la télévision d’État
Jam-e Jam
quinze victimes, dont neuf
enfants. Mais le sérieux quotidien gouvernemental
Iran
fait état de vingt et un garçons, deux hommes et une prostituée assassinés en l’espace d’une année.
Mohammad et Ali, 25 ans, salariés dans une briqueterie, enlèvent les enfants dans le désert, au sud de la capitale, en leur faisant croire qu’ils vont dénicher des lapins ou des renards. Puis ils les assomment à coups de pierre, abusent d’eux, leur infligent des sévices et leur fracassent la tête. Ils jettent les dépouilles dans un trou ou sur un chantier, sacrifiant à proximité un chat ou un chien, afin que le voisinage ne soit pas alerté par les odeurs de putréfaction des corps. Ou bien ils les brûlent et les enterrent.
Selon le journal
Etemad
, la police remonte la piste des deux criminels après la découverte de deux enfants qui agonisent. L’un est toujours dans le coma, mais l’autre, tiré d’affaire, témoigne. Ali est arrêté en premier et il finit par avouer. Il assure avoir agi seul, mais quand il est confronté à sa victime survivante, cette dernière affirme avoir été maltraitée par un autre homme. Le 5 septembre, la police surprend Mohammad qui épie des enfants en train de nager.
Le soir du 8 septembre, les deux criminels sont emmenés par les enquêteurs sur les lieux de leur dernier méfait. Un bulldozer met au jour les corps carbonisés de Milad Aminpour, Kayvan Khrosravi et Ahmad Azimi. Mohammad et Ali les ont kidnappés alors qu’ils jouaient au football. La même nuit, on exhume dans un poulailler industriel Sajjad Sotoudeh. Puis les jours suivants, six dépouilles non identifiées. « On a abusé de moi, j’ai été maltraité quand j’étais enfant, ma belle-mère n’arrêtait pas de me battre, j’ai toujours voulu me venger de la société, j’étais jaloux des enfants et je voulais qu’ils soient aussi malheureux que je l’avais été », a expliqué Mohammad Bijeh. Ali a fourni un plaidoyer similaire. « Voir le sang me mettait dans un état euphorique », a déclaré Mohammad. Les deux hommes avaient fait le serment de ne pas se dénoncer l’un l’autre. Mohammad est présenté comme le meneur. « Je faisais ce qu’il voulait, j’avais peur qu’il me tue », a déclaré Ali
cité par
Etemad
. Mohammad Bijeh aurait en effet projeté de se débarrasser de son complice.
Le 16 mars 2005, Mohammad Bijeh est exécuté en place publique devant une foule en liesse. Après avoir été fouetté attaché à un poteau, il est pendu au bras d’une grue.
Exécution d’Andrew Kokoraleis, membre d’un gang de quatre tueurs satanistes et cannibales dans la région de Chicago.
E
n 1981 et 1982, ce gang de tueurs satanistes violent, mutilent et assassinent six femmes dans les environs de Chicago. Ils les torturent longuement, au point de leur couper les seins avec du fil de fer pendant qu’elles sont violées. Dans une chapelle satanique, installée au domicile de Robin Gecht, les enquêteurs découvrent de sinistres trophées qui confirment les activités cannibales et vampiriques des quatre tueurs. Andrew Kokoraleis est exécuté par injection mortelle dans la prison d’État de l’Illinois le 17 mars 1999.
Exécution d’Harry Powers, le tueur qui inspira le roman et le film
La Nuit du chasseur
.
H
arry Powers, né Herman Drenth en 1892, est le tueur en série de deux femmes et trois enfants. Il est pendu le 18 mars 1932, à Moundsville, en Virginie. Il contacte sous différentes identités des femmes par le biais de petites annonces, avant de les épouser, de les dépouiller et de les tuer – souvent à coups de marteau. Son cas inspire le roman et le film
La Nuit du chasseur
.
Un « tueur en série » affabulateur suédois est libéré après plus de vingt ans d’internement psychiatrique.
P
endant des décennies, Sture Bergwall, 64 ans, est considéré comme le serial killer le plus célèbre de Scandinavie. Victime d’une terrible erreur judiciaire, il est libéré le mercredi 19 mars 2014 après plus de vingt ans d’enfermement, huit mois après son acquittement. Connu sous le nom de Thomas Quick, il avoue plus de vingt meurtres au début des années 1990 et se voit condamné à une peine de prison à perpétuité pour huit d’entre eux. Il est ensuite enfermé dans un établissement psychiatrique à partir de 1991. En juillet 2013, il est innocenté de tous ces meurtres, grâce au travail d’investigation d’un journaliste. C’est à la suite d’une condamnation pour vol à main armée qu’il avoue les huit meurtres, ainsi qu’une vingtaine d’autres en Suède, en Norvège et en Finlande, pour lesquels il n’a pas été jugé. Il puise dans les journaux les récits de ses assassinats et raconte comment il massacre ses victimes avec, parfois, des actes de cannibalisme.
Incendie de la ferme d’Ed Gein.
N
orman Bates est « né » le 17 novembre 1957 lorsque l’écrivain Robert Bloch, alors âgé de 40 ans, écoute à la radio l’annonce des découvertes macabres effectuées par la police au domicile d’Edward Theodore Gein, dit « Ed », un fermier de 51 ans, qui vit à Plainfield, une minuscule ville du Wisconsin d’à peine 400 habitants, située à moins de 50 km du domicile du futur auteur de
Psychose
.
Homme de petite taille à la voix douce, Gein habite une ferme isolée située à 10 km à l’ouest de Plainfield. Lui et son frère aîné Henry subissent les foudres d’une famille dysfonctionnelle. Ils
sont abusés physiquement et verbalement par un père alcoolique et une mère dominatrice, qui est aussi une fanatique religieuse. Augusta leur apprend que le sexe est l’incarnation du mal et que cela les rendra malades. En 1914, la famille déménage de La Crosse pour s’installer dans une ferme de quatre-vingts hectares. Dès le début, les Gein se détachent du reste de la population de Plainfield. Augusta refuse de se mêler aux voisins et aux activités habituelles de la collectivité, ses seules sorties sont réservées à la messe, tandis que son époux, qui ne travaille pas, est dans un état d’ivresse perpétuelle. À l’école, les élèves se moquent d’Ed et de ses manières efféminées car il ne fait partie d’aucune des équipes de sport. Sa scolarité s’achève lorsqu’il a 16 ans.
En avril 1940, son père décède et, en mai 1944, c’est son frère Henry qui meurt asphyxié lors d’un feu, dans les marais, qui cerne la ferme familiale. Mais le shérif local tarde à délivrer un certificat de mort accidentelle car Henry présente de nombreuses traces de coups à la tête ; or les deux frères se trouvent seuls à combattre l’incendie. À la fin du mois de décembre 1945, la tragédie frappe à nouveau les Gein avec la disparition d’Augusta à l’âge de 67 ans, la mère adorée d’Ed. Quelques jours plus tard, Ed nettoie avec soin la chambre de sa maman dont il scelle la porte en clouant des planches, comme une sorte d’autel permanent dédié à sa mémoire.
Seul dans la ferme, Gein survit comme homme à tout faire pour les habitants de Plainfield, dont il garde souvent les enfants lors des sorties parentales. La plupart le considèrent comme un excentrique, un « idiot du village » inoffensif. Timide, il est plus à l’aise avec les enfants qu’avec les adultes, et il les régale avec ses récits de réducteurs de têtes et de cannibales qu’Ed lit dans les «
pulp magazines
». Parfois, il invite des enfants à venir admirer sa collection de têtes réduites qu’un cousin lui aurait envoyées pendant qu’il combattait aux Philippines lors de la Seconde Guerre mondiale.
Le 8 décembre 1954, Mary Hogan, 51 ans, disparaît à Pine Grove, dans la taverne dont elle est la propriétaire, à 10 km de Plainfield. Une douille de calibre.32 est découverte sur le plancher et une mince
traînée de sang mène les enquêteurs jusqu’au parking attenant où le kidnappeur a probablement chargé le corps de la victime.
L’histoire semble se répéter trois ans plus tard, le 16 novembre 1957, lors de la disparition d’une propriétaire d’un magasin de Plainfield, Bernice Worden, âgée de 58 ans. À nouveau, un filet de sang s’arrête sur le parking attenant. La découverte d’un reçu pour un achat de liquide antigel qui porte le nom d’Ed Gein éveille les soupçons, car le fermier est venu le jour précédent s’enquérir du prix de ce produit. Les autorités décident de se rendre à la ferme des Gein pour fouiller les lieux. Dans une grange, un shérif adjoint trouve le cadavre décapité de Bernice Worden suspendu par les chevilles à un croc de boucher. Le corps a été dépecé et éviscéré, les parties génitales sont manquantes.
Dans le bâtiment principal, les policiers ne sont pas au bout de leurs surprises. Un bol de soupe a été fabriqué avec le crâne évidé d’un être humain. Le lit d’Ed Gein est entouré de piliers sur lesquels il a enfoncé d’autres crânes. Une boîte à chaussures contient neuf sexes de femmes découpés, une autre recèle quatre nez tranchés. Une ceinture faite à partir de seins de femmes repose sur des fauteuils recouverts de peau humaine. Plusieurs policiers vomissent lorsqu’ils se rendent compte que des « masques » de la chambre de Gein ont été façonnés avec les visages de différentes victimes. L’un de ces visages est celui de Mary Hogan, la propriétaire de la taverne : la chevelure est encore intacte.
Mais tout ceci n’est rien comparé à la « garde-robe » de Gein. Elle contient une veste dont les pans arborent encore la poitrine et les parties génitales d’une femme d’âge moyen. Le propriétaire des lieux avoue un peu plus tard qu’il porte cette « veste » lorsqu’il danse, nu, au clair de lune. Le cœur de Bernice Worden est enfermé dans un sac plastique près d’un chaudron dans la cuisine, ses entrailles sont enveloppées dans du papier journal et sa tête se trouve dans un autre sac caché entre deux matelas tachés de la chambre à coucher. Les oreilles sont percées avec des clous et du fil de fer qui permet « l’accrochage » de ce trophée aux murs de la ferme. En tout, on découvre des restes de quinze femmes.
Arrêté, l’homme de 51 ans avoue les meurtres de Hogan et Worden, et il explique que les restes des autres femmes proviennent de quarante profanations de sépultures effectuées entre 1947 et 1954. D’un ton bonhomme, Ed raconte : « Quand j’ai fabriqué ces masques, voyez-vous, je les ai fourrés avec du papier pour qu’ils s’assèchent. Par contre, sur les vagins, j’ai mis un peu de sel. »
Afin de confirmer les dires du tueur, les autorités décident d’exhumer la tombe d’Eleanor Adams, 52 ans, enterrée six ans plus tôt, près de celle d’Augusta Gein. Le 23 novembre 1957, son cercueil est déterré : le corps a disparu. Non loin de là, c’est le cadavre de Mabel Everson, 61 ans, décédée six ans plus tôt qui a été enlevé. Gein admet avoir porté ces « vêtements » car il rêve de devenir une femme mais les opérations de changements de sexe sont hors de portée de sa bourse. Il nie avoir violé les cadavres car « ils sentent trop mauvais », de même qu’il affirme ne jamais avoir mangé de chair humaine, ce qui paraît improbable au vu des restes retrouvés dans sa cuisine. Le 6 janvier 1958, à Wisconsin Rapids, Ed Gein est déclaré irresponsable de ses actes. Il est interné à l’hôpital psychiatrique de Waupun.
Le 20 mars 1958, dix jours avant la mise aux enchères de ses maigres possessions, la ferme d’Ed Gein brûle dans un incendie criminel. Deux mille personnes assistent à la vente aux enchères et un entrepreneur de Rockford, dans l’Illinois, achète la Ford de Gein pour la modique somme de 760 dollars. Il la présente dans un show itinérant intitulé
Ed Gein’s Crime Car
dans d’innombrables villes du Midwest.
Dix ans après la découverte du cadavre de Bernice Worden, Ed Gein est apte à passer en jugement devant le juge Robert Gollmar. Le 14 novembre 1968, il est déclaré coupable, mais irresponsable à cause de son état psychotique. En février 1974, il demande à être libéré, ce qui lui est refusé. Le 26 juillet 1984, Ed Gein décède de problèmes respiratoires au Mendota Mental Health Institute de Madison, à l’âge de 78 ans. Quelques semaines plus tard, il est enterré dans le secret près de la tombe de sa mère, dans le cimetière
de Plainfield, sans avoir jamais pu lire le roman de Robert Bloch,
Psychose
, ni avoir vu le film d’Alfred Hitchcock.
Le personnage de Norman Bates est directement calqué sur celui d’Ed Gein et il inspire cinq films, un téléfilm et une série intitulés
Bates Motel
. Il sert de base à celui de Leatherface dans
Massacre à la tronçonneuse
(1974) de Tobe Hooper, ainsi qu’au Buffalo Bill du
Silence des agneaux
de Jonathan Demme.
L’histoire d’Ed Gein est également adaptée en 1974 par Jeff Gillen et Alan Ormsby dans le film
Deranged
où le tueur devient Ezra Cobb. Il apparaît sous sa véritable identité dans les longs-métrages
Ed Gein
(2000) et
Ed Gein : The Butcher of Plainfield
en 2007.